Après la première guerre mondiale, le besoin de reconstruire, allié à l’augmentation de la population dans les villes, a poussé les pouvoirs publics à créer en périphérie, des « villages nouveaux », sorte de logements sociaux améliorés. Vingt-cinq cités jardins seront construites en région bruxelloise.
Le Logis Floréal en reste l’exemple parfait, combinant jolies maisons et environnement naturel. Chaque maison, certes petite par rapport à nos codes actuels, possède son propre jardin. Venu d’Angleterre, le style cottage plein de charme fut appliqué.
De grands architectes ont été appelés à dessiner ces cités, l’architecte en chef était Jean-Jules Eggerickx, secondé de R. Moenaert, L. François et l’urbaniste Louis Van der Swaelmen.
Pas moins de 653 logements composent cette cité, dont une tour d’appartements et de commerces en sa base, très moderniste. Le chantier débuta en 1922 pour se terminer vers 1930. Plus tard de nouvelles maisons d’un style plus moderne seront ajoutées en 1949, 56 et 65.
Le Logis Floréal est classé depuis avril 1999, puis à nouveau en 2001, 2002 et 2007.
C’est au numéros 12 et 14 de la rue du Friquet et son jardin où les tulipes dansent, que le scénariste et réalisateur Jaco Van Dormael a filmé l’enfance du petit Thomas pour son film Toto le Héros, récompensé de la Caméra d’Or à Cannes et César du meilleur film étranger en 1991.
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