La quatrième et dernière maison personnelle de Henry Van de Velde, dessinée en 1927, témoigne de ses recherches continues vers plus de sobriété et de pureté.
Le style en est simple comme il l’exprimait lui-même : «Une architecture réduite aux masses, au dialogue des pleins et des vides; architecture ancrée au sol, comme si elle en était le fruit même».
C’est une maison quatre façades, sous toit plat, en briques dites « Belvédère », joints en creux et béton. Toute en horizontalités et angles arrondis. Fenêtres simples rectangulaires à intervalles réguliers. Balustrades tubulaires.
Même le jardin fut dessiné par l’architecte, utilisant les mêmes matériaux pour les murets extérieurs.
Après la mort de sa femme Maria Sethe en 1943, Van de Velde habitera La Nouvelle Maison jusqu’en 1947, il a alors 84 ans, il part s’installer en Suisse où il finira ses jours en 1957.
C’est un véritable miracle que cette maison soit restée «dans son jus» après la disparition de van de Velde. Bien qu’abandonnée pendant quelques années, rien n’a été irrémédiablement détruit.
En 2015, Thomas et Birgit Rabe, amoureux du Bauhaus et du travail de Van de Velde, ont racheté la maison. Un vaste et long chantier de réhabilitation a été engagé, la maison était déjà classée depuis 1994.
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